Bien que soumis au respect d’une réglementation contraignante notamment dans leur communication auprès des patients, les laboratoires pharmaceutiques et fabricants de dispositifs médicaux investissent de plus en plus sur les réseaux sociaux. Utilisé comme un canal de communication privilégié un réseau social permet
Les directions marketing ont également adopté ces nouveaux outils pour les intégrer dans leur stratégie globale. Nombreux sont les laboratoires pharmaceutiques qui investissent sur Facebook pour dispenser de l’information sur la pathologie, faire témoigner des patients et/ou des professionnels de la santé. L’objectif principal est de faciliter la vie des patients d’améliorer leur confort, et de favoriser leur autonomie au quotidien.
Parmi les outils à disposition des marketeurs de la santé, l’influenceur santé se révèle être un relais d’opinion très efficace. Ce dernier bénéficie généralement d’une très bonne audience sur les réseaux sociaux. Généralement expert dans une pathologie et ou dans une aire thérapeutique, il rédige des contenus pertinents et ciblés à destination d’une communauté. Les influenceurs santé ont tous en commun de bien connaitre le milieu médical. Ils peuvent être :
Si la publication des avantages procurés à un professionnel de santé « influenceur » est déjà couverte par le 1er de l’article L.1453-1 du CSp , le recours aux influenceurs non professionnels de santé est désormais également soumis à la réglementation sur la transparence des liens d’intérêt. En effet, la loi 24 juillet 2019 dite « Ma Santé 2022 » a ajouté à cette catégorie à la liste des bénéficiaires concernés par la publication des liens d’intérêt. Le décret d’application n° 2019-1530 du 30 décembre 2019 publié au J.O. le 31 décembre 2019 a précisé que l’influenceur serait identifié par la « dénomination sous laquelle il exerce son activité d’influence » et a fixé au 1er janvier de cette année l’entrée en vigueur de cette disposition.
Ainsi, les entreprises produisant ou commercialisant les produits à finalité sanitaire destinés à l’homme ou assurant des prestations associées à ces produits doivent-ils rendre publiques les conventions signées avec les « influenceurs », ainsi que les rémunérations et avantages qui leur sont octroyés.
En cette fin du premier semestre 2021, nous ne pouvons que vous recommander de prendre connaissance de ces nouvelles obligations et des conditions de publication de ces liens d’intérêts.